Quels pays choisir pour s’expatrier en tant qu’investisseur en cryptomonnaie ?

Expatriation cryptomonnaies

Lorsqu’on décide d’investir dans les cryptomonnaies, il est important de bien choisir sa résidence fiscale. Cela, en raison du fait que certains pays comme la France appliquent des taxes particulièrement élevées. Pour vous aider à opérer un choix avantageux, nous vous invitons à découvrir dans ce billet les meilleures alternatives sur le marché.

Les éléments à prendre en compte pour choisir sa résidence fiscale


Si vous souhaitez réaliser une
expatriation fiscale crypto monnaie dans le but de faire un maximum de profit, nous vous suggérons quelques critères que vous pouvez prendre en compte pour réussir le choix de votre résidence fiscale.

L’attitude du pays d’expatriation vis-à-vis des cryptomonnaies


Bon nombre de pays sont hostiles aux technologies liées à la blockchain en général, et aux cryptomonnaies en particulier. Ainsi, avant de choisir votre résidence fiscale, le tout premier élément que vous devez prendre en compte est la position des différents gouvernements sur les monnaies électroniques. À titre d’exemple, le Salvador a adopté le Bitcoin comme monnaie officielle, alors que la Chine interdit son utilisation sur son territoire.

La fiscalité


Certains pays autorisent l’utilisation du Bitcoin sur leur territoire, mais appliquent des taxes particulièrement élevées. C’est le cas par exemple de la France qui pratique une imposition pouvant atteindre 66 % en fonction de l’activité et du statut de l’entreprise. On comprend donc pourquoi les Français qui souhaitent investir dans la cryptomonnaie se tournent de plus en plus vers les pays offrant de meilleures conditions fiscales. Toutefois, si vous souhaitez continuer cette activité en France, vous devez prendre en compte certains éléments pour réduire autant que possible les frais imposés. Il s’agit notamment de la fiscalité appliquée selon la stratégie adoptée (court, moyen ou long terme), et le type d’entreprise.

Les restrictions sur les plateformes d’échange


En raison de la restriction d’accès aux plateformes d’échange de cryptomonnaies décrétée dans certains pays, il est difficile de réaliser certaines opérations. Vous devez donc vous assurer d’opter pour une résidence fiscale permettant d’effectuer les opérations les plus courantes, à savoir : l’achat, la vente, et la conversion des cryptomonnaies.

Les meilleures solutions d’expatriation fiscales sur le marché


Certains pays ne taxent pas, ou taxent très peu les activités relatives à la cryptomonnaie. On peut citer par exemple le Portugal, l’Allemagne, Malte, la Malaisie, etc.

L’Allemagne


L’Allemagne a compris très tôt que les cryptomonnaies sont l’avenir du système financier. Le gouvernement local a donc mis en place une politique fiscale avantageuse visant à encourager les investissements dans ces monnaies électroniques. Ainsi, ceux qui disposent des cryptomonnaies depuis moins d’un an sont soumis à un abattement de 600 € sur la base imposable, et une taxe de 26 % sur leur plus-value. Au-delà d’une année, les plus-values enregistrées sont exonérées.

Malte


Surnommée Bitcoin Island, plus de 71 milliards de dollars en cryptomonnaie ont transité via Malte depuis l’année 2017. En effet, dans le but d’encourager l’expatriation, le gouvernement local a mis en place une fiscalité très avantageuse. Ainsi, ceux qui souhaitent y mener des activités relatives aux cryptomonnaies en tant que société sont soumis à un impôt de 0 à 10 %, et les opérations sur les cryptomonnaies détenues il y a longtemps sont complètement exonérées.

La Malaisie


La Malaisie est un pays crypto-friendly qui attire les investisseurs en cryptomonnaie du monde entier. Ce n’est donc pas un hasard qu’elle s’apprête à accueillir la future blockchain city dénommée : « Malacca Straits City ». En optant pour cette destination :

  • Vos opérations sur les cryptomonnaies détenues sur le long terme ne subiront aucune imposition ;
  • Vos activités professionnelles à titre de société seront soumises à un impôt de 24 % ;
  • Vos gains en capital ne seront pas imposés.

 

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